Artiste circassienne, j’ai enrichie mon univers dans les Rencontres issues de voyages à travers le monde de la piste notamment.
En 2004, je participe à la création de l’aléa des possibles, association née de l’envie de dynamiser la coexistence humaine à travers la valorisation de la diversité culturelle et artistique du monde.
Interdisciplinarité, transdisciplinarité, expression artistique mais aussi et surtout expression de la créativité de tout un chacun dans le but de la valorisation identitaire et de lien social et de paix dans le monde.
A la recherche permanente d’une autre communication en direction de l’être humain, je me retrouve avec l’association ,en 2005 à Madagascar, et transmet ma passion à des artistes locaux, des animateurs, des enfants issus des quartiers défavorisés., à travers des projets de créations.
En 2009, l’association porte le projet de la première école de cirque social à Madagascar, Chapito Metisy.
Sensibilisée à différentes méthodes reliées au corps en mouvement, mon parcours allie la présentation, la représentation artistique, la mise en piste autant que la transmission, et la recherche de formes artistiques émergentes. J’ai pu développer des ateliers et stages sur différents territoires. J’ai ainsi proposé d’interroger les formes d’art et de langages hétérogènes, d’explorer les échanges et interactions entre le corps, la scène et divers média artistique.
Mes ateliers ont, avant tout, ré interrogé, la vision du corps, corps_ images, corps plastique, poétique,le rapport de l’homme à son espace intime, à son espace culturel, à son environnement, pour nourrir la réflexion sur tout un processus sociétal de création de territoires artistiques.
Tel un Laboratoire alchimique, où la notion de dialogue devient l’axe de recherche et de création. Un dialogue, qui se met en place entre l’artiste citoyen et le citoyen, son environnement, sa nature, sa culture, qui Confronte, mixe, interroge les langages artistiques, culturelles, la parole du peuple, de l’habitant, de l’habitat, de l’habité. pour TRANSFORMER la cité, UN territoire, UN REGARD.
Each individual act and manifestation of creativity, whether it is in music, art, or poetry, or indeed in the moments and unfoldings of scientific discovery, as many scientists have described, arises from a mysterious ground of inspiration and is mediated into form by a translating and communicating energy. (…) Is this why certain works of music and poetry, and certain discoveries in science, seem to have an almost infinite meaning and significance? And would this explain their power to guide us into a state of contemplation and joy, where some essential secret of our nature and the nature of reality is revealed? (…) I’m thinking of a great work of art like a moon shining in the night sky; it illuminates the world, yet its light is not its own but borrowed from the hidden sun of the absolute. Art has helped many towards taking a glimpse into the nature of spirituality. Is one of the reasons for the limitations of much of modern art, however, the loss of this knowledge of art’s unseen sacred origin and its sacred purpose: to give people a vision of their true nature and their place in the universe, and to restore to them, endlessly afresh, the value and meaning of life and its infinite possibilities?
Sogyal Rimpoche, The Tibetan Book of living and dying.